Les dernières élections européennes auront rapidement distillé leurs effets. En quelques semaines, une structure européenne basée sur un principe jusque-là majoritairement intergouvernemental est en passe de devenir une institution fédérale.
Le premier jalon de cette transformation fut la nomination de Jean-Claude Juncker à la tête de la commission européenne. Sa qualité de candidat officiel du parti majoritaire aux dernières élections, le PPE (parti populaire européen), lui aura permis de prétendre à ce rôle. Et le Conseil européen, malgré quelques réticences, y aura finalement cédé. C'est donc bien l'idée d'une démocratie fondée sur la notion de peuple européen qui aura permis la nomination du Luxembourgeois à ce poste.
Et Jean-Claude Juncker est un fervent soutien au fédéralisme européen. Il a pu en faire la superbe démonstration en 2005, à la suite de l'infructueux référendum français sur la constitution européenne en déclarant :
"Nous devons constater que dix pays ont ratifié le traité constitutionnel, tandis que deux autres, la France et les Pays Bas, l'ont rejeté. Nous avons pensé, non pas parce que nous serions des obstinés et des acharnés ou des aveugles, que le traité constitutionnel n'était pas la question, mais que le traité constitutionnel était la réponse aux problèmes que de très nombreux Européens peuvent rencontrer vis-à-vis de l'Union européenne. Par conséquent, nous avons décidé de poursuivre le processus de ratification."
L'argument est implacable. La majorité des Etats est favorable à la Constitution, ce qui permet d'exercer une contrainte sur ceux qui se retrouvent dans la position du (...)lire la suite sur Atlantico
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