Sabtu, 26 Juli 2014

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Immigration: Obama veut décourager l*afflux d*enfants "qui se mettent en danger"

Par Jérôme CARTILLIER | AFP – 

Le président Barack Obama, confronté à une vague de mineurs sans-papiers aux frontières des Etats-Unis, a appelé ses homologues d'Amérique centrale à travailler avec lui pour "décourager cet afflux continu d'enfants qui se mettent en danger".

"Nous avons une responsabilité commune face à ce problème", a déclaré M. Obama à l'issue d'une rencontre à la Maison Blanche avec les présidents du Guatemala, Otto Perez Molina, du Honduras, Juan Orlando Hernandez et du Salvador, Salvador Sanchez Ceren.

Quelque 57.000 mineurs non accompagnés, dont les trois quarts sont originaires de ces trois pays, ont été interpellés à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique depuis octobre. Le phénomène a atteint ces derniers mois une ampleur sans précédent, plaçant l'administration Obama dans une position délicate sur un dossier politiquement sensible. Le gouvernement s'attend à un total de 90.000 interpellations d'ici à la fin septembre.

S'il a évoqué la "compassion" du peuple américain et de son administration envers ces enfants fuyant la violence et la pauvreté, M. Obama a aussi souligné que nombre d'entre eux devaient s'attendre à être renvoyés dans leur pays d'origine, en application des textes en vigueur. "Nous sommes un pays d'immigrants mais nous sommes aussi un pays de lois", a-t-il lancé.

Pour tarir ce flot, il a en particulier insisté sur la nécessité de lutter contre les passeurs qui "font de l'argent sur le dos de familles qui se sentent désespérées" et poussent leurs enfants à entreprendre "ce dangereux voyage jusqu'au Texas".

La Maison Blanche estime que les efforts entrepris au cours des dernières semaines commencent à payer, mettant en avant des chiffres préliminaires selon lesquelles le nombre d'interpellations à la frontière a baissé de moitié entre juin et juillet.

Pour l'exécutif américain, cette crise est le symptôme visible d'un système "cassé" et démontre de façon criante la nécessité d'une vaste réforme de l'immigration.

Mais si une nouvelle loi semblait encore envisageable il y a un an, elle ne l'est plus aujourd'hui. Un texte prévoyant un renforcement drastique des contrôles aux frontières, une hausse des quotas de visas pour les travailleurs qualifiés et une perspective de régularisation pour 11 millions de sans-papiers avait été adopté par le Sénat. Il s'est, depuis, enlisé à la Chambre des représentants, dominée par les républicains.

- "Des actes, moins de paroles" -

M. Obama a également tenu à minimiser l'hypothèse selon laquelle certains candidats au départ pourraient se voir accorder un statut de réfugié aux Etats-Unis grâce à la mise en place de structures pour examiner leurs demandes dans leur pays natal.

"La loi américaine accorde le statut de réfugié à un certain nombre de gens venus du monde entier sur la base de critères assez restrictifs", a-t-il rappelé. "Le statut de réfugié ne peut par exemple être accordé simplement parce qu'une famille vit dans un quartier dangereux ou dans la pauvreté".

Reconnaissant que certains familles d'Amérique Centrale pourraient y prétendre "dans certaines circonstances très précises", il a martelé que cela ne concernerait probablement qu'un nombre limité de personnes.

Pour faire face à cette à cette "situation humanitaire d'urgence" à la frontière, M. Obama a exhorté début juillet le Congrès à approuver une enveloppe d'urgence de 3,7 milliards de dollars.

Démocrates et républicains n'ont pas réussi, à ce jour, à se mettre d'accord sur un texte. Au-delà d'une bataille de chiffres, la question la plus épineuse est pour l'heure celle des droits accordés à ces enfants après leur interpellation.

Les républicains souhaitent simplifier le processus d'expulsion. Pour ce faire, ils veulent amender une loi promulguée en 2008 par George W. Bush qui donne aux mineurs arrivant seuls en provenance de pays non frontaliers plus de protections juridiques que ceux en provenance du Mexique, afin de déterminer s'ils sont victimes de trafic d'êtres humains.

La Maison Blanche n'est pas opposée à une évolution de la loi mais juge que la priorité absolue est de dégager des fonds pour gérer une situation d'urgence.

Or le temps est compté: la session parlementaire s'achève en fin de semaine prochaine. Les élus ne seront de retour à Washington que le 8 septembre.

"J'espère que les républicains de la Chambre ne partiront pas en vacances sans avoir fait quelque chose pour résoudre le problème", a lancé vendredi M. Obama. "Nous avons besoin d'actes et de moins de paroles".


https://fr.news.yahoo.com/immigration-obama-veut-d%C3%A9courager-lafflux-denfants-mettent-danger-085252773.html

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