Le géant américain General Electric (GE) lorgne sur les activités « énergie » d'Alstom. La nouvelle a été rendue publique jeudi 24 avril. Depuis, l'exécutif se démène pour que ce fleuron industriel reste en France, ou en Europe via une association avec l'allemand Siemens.
François Hollande a réuni, dimanche soir, le premier ministre, Manuel Valls, ainsi que les ministres de l'économie et de l'environnement Arnaud Montebourg et Ségolène Royal. Lundi, les rendez-vous se poursuivaient à l'Elysée : le PDG de GE dans la matinée, puis celui de Siemens et celui de Bouygues, actionnaire d'Alstom à hauteur de 29,4 %.
1. Que s'est il passé ces cinq derniers jours ?Jeudi 24 avril - La nouvelle est connue d'Alstom et du gouvernement : GE a des vues sur la branche énergie du fleuron français. Son patron, Patrick Kron, rentre en urgence à Paris, direction le ministère de l'économie.
Vendredi 25 avril - Des négociations s'engagent entre Bercy et GE France ; le cours d'Alstom est suspendu à la Bourse de Paris.
Dimanche 27 avril - L'allemand Siemens entre dans la négociation et propose de reprendre la branche énergie d'Alstom.
Lundi 28 avril - L'exécutif annonce sa préférence pour un rapprochement européen. Les dirigeants des entreprises concernées sont reçues à l'Elysée.
2. Quels sont les poids relatifs d'Alstom, Siemens et General Electric ?Les domaines d'activité de GE, Siemens et Alstom se recoupent en partie, mais ce sont des entreprises aux envergures bien différentes. Avec 35,31 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la seule branche énergie de GE fait presque deux fois plus qu'Alstom dans son ensemble (20,27 milliards d'euros de chiffre d'affaires).
https://fr.news.yahoo.com/altsom-general-electric-siemens-quatre-questions-comprendre-174953655.html
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