Jean-Bernard Pinatel : Non, pour plusieurs raisons. La plus importante est l'apparition de l'arme nucléaire. Les grands acteurs mondiaux ne peuvent se lancer dans une escalade des extrêmes, car ils ont la certitude que les risques qu'ils courraient seraient supérieurs aux enjeux. C'est pour cela que nous avons eu une guerre froide au lieu d'une guerre chaude après la seconde guerre mondiale. L'arme nucléaire gèle l'escalade militaire.
La deuxième raison, c'est que le monde est interconnecté économiquement. En cas de guerre mondiale, il n'y aurait pas de vainqueur économique. S'il y avait une guerre entre la Chine et les Etats-Unis (pays qui est sorti renforcé de la seconde guerre mondiale), les deux perdraient.
La troisième raison est aussi de nature politique : on a aujourd'hui l'Onu, dont le rôle est de modérer les intentions des uns et des autres. Elle joue un rôle. Lors des crises entre le Pakistan et l'Inde, l'Onu a été un élément de mobilisation et a calmé le jeu.
La quatrième raison est que les peuples, grâce aux réseaux sociaux, ne se laisseront aujourd'hui pas engager dans n'importe quelle guerre n'importe comment. Les politiques n'ont plus le monopole de l'information. Prenons un exemple récent : François Hollande a voulu entraîner la France dans une guerre en Syrie. Au début, 70% des Français y étaient favorables. Au fur et à mesure que beaucoup de gens, dont moi, on expliqué (...)lire la suite sur Atlantico
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