Nicolas Goetzmann : D'un point de vue purement institutionnel, ce qui change, c'est l'application du traité de Lisbonne. C'est-à-dire que contrairement aux précédentes décisions du conseil européen sur le choix du président de la commission, c'est ici le candidat des partis politiques qui a été nommé. C'est-à-dire que le Président de la Commission n'est plus le résultat d'une négociation entre chefs d'états mais il est une personnalité politique soutenue par une majorité du Parlement Européen. C'est un saut vers plus de fédéralisme qui a été effectué hier. Et ce choix a été porté par 26 chefs d'état contre 2.
Jean Claude Juncker dispose ainsi d'une légitimité par la voie du Parlement, et aura la possibilité d'utiliser tous les pouvoirs de la Présidence de la commission, ce qui n'est pas neutre. Parce que Barroso n'était que l'homme désigné par le conseil, et donc au garde à vous. Juncker aura plus de marges de manœuvre, notamment en pouvant user de son droit d'initiative, alors que Barroso était plus ou moins muselé sur ce point.
Sur la politique future, il suffit de lire la feuille de route de Jean Claude Juncker. Rien de neuf sous le soleil. A la crise européenne les chefs d'état ont choisi de répondre par le (...)lire la suite sur Atlantico
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Commission européenne : les chefs d'Etat européens désignent Jean-Claude Juncker comme président
https://fr.news.yahoo.com/france-perdante-conseil-europ%C3%A9en-m-juncker-pr%C3%A9sident-commission-075238932.html
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