Aude Mirkovic : Jusqu'ici la Cour de cassation protégeait très bien les enfants contre le « droit à l'enfant ». Elle refusait les détournements d'institutions, ou de valider le recours à la GPA. Tant qu'on l'a laissée faire son travail, elle a plutôt bien sauvegardé les droits des enfants, à l'encontre du droit à l'enfant. C'est plutôt le législateur qui a porté des coups au droit de l'enfant.
Une mesure législative n'a pas été perçue comme un tournant sur le moment, et pourtant c'en est un : la loi de 1994 qui organisé le recours au don de gamètes. A partir du moment où on a délibérément accepté de priver un enfant du fondement biologique de sa filiation pour réaliser le désir d'enfant d'autrui, on a de façon inconsciente mis le doigt dans l'engrenage. D'ailleurs les partisans de la PMA pour les couples de femmes ne se privent pas de faire remarquer cette incohérence : puisque le don de gamètes est autorisé pour les couples hommes-femmes, c'est bien la preuve, disent-ils, que la filiation biologique n'est pas importante. Pourquoi alors ne pas autoriser le recours aux gamètes y compris pour les couples de femmes ? C'est pourquoi je pense qu'avec la (...)lire la suite sur Atlantico
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https://fr.news.yahoo.com/cedh-d%C3%A9savoue-france-gpa-confirme-lent-s%C3%BBr-d%C3%A9clin-034638410.html
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