François Beaudonnet : C'est difficile de le dire, d'autant que la Commission européenne est souvent accusée de libéralisme à outrance. Par exemple, elle est pour la concurrence permanente dans tous les secteurs or on voit que dans certains cas ça ne marche pas. La concurrence ne doit pas être un dogme. La commission répète qu'il faut ouvrir à la concurrence tout ce qui concerne les réseaux en France (énergie, rail), mais on a vu que cette concurrence, s'il elle peut avoir tendance à faire baisser les prix, peut créer un oligopole, donc une entente sur les prix, comme on a pu le voir sur le secteur des télécoms. De plus, le rôle de la Commission est de fixer les grands caps et normalement elle ne doit pas aller trop loin dans les détails des réformes. Ce qui est certain c'est que la France est un pays d'Europe qui ne fait pas de réforme. C'est pas nouveau. Et s'il y avait des réformes plus courageuses qui avaient été faites sur ces cinq dernières années, quel que soit le gouvernement, l'économie française, j'en suis sûr, serait dans un bien meilleur état.
Nicolas Goetzmann : Il est déjà important de rappeler que les recommandations faites par la Commission n'ont pas de caractère contraignant pour les Etats. Ces recommandations sont faites sur la base du travail réalisé par les 600 personnes de la DG ECFIN, la Direction Générale des affaires économiques et financières, qui rapporte au commissaire aux affaires économiques et monétaires, le finlandais Olli Rehn.
Au regard des (...)lire la suite sur Atlantico
Déficit budgétaire sous les 3% : des reculs pitoyables qui humilient la France selon le Parti de gauche
Ce que la France gagnerait à avoir Christine Lagarde à la Commission européenne
Budget 2014 : la Commission européenne le valide mais s'inquiète pour l'avenir
https://fr.news.yahoo.com/r%C3%A9formes-budg%C3%A9taires-structurelles-bruxelles-avance-propositions-o%C3%B9-serions-031209819.html
Tidak ada komentar:
Posting Komentar