BEYROUTH (Reuters) - Hadi al Bahra, négociateur en chef aux pourparlers de paix de Genève, a été élu mercredi à la présidence de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui représente l'opposition modérée soutenue par les pays occidentaux et les monarchies du Golfe, à l'issue d'une réunion de trois jours à Istanbul.
La CNS, que Washington et ses alliés ont reconnue en tant que représentante légitime du peuple syrien, n'a qu'une influence limitée sur le terrain.
Après deux cycles de discussions organisés en janvier et février, les négociations de Genève se sont achevées sans résultats.
Ingénieur formé aux Etats-Unis, Hadi al Bahra est proche de l'Arabie saoudite, comme le président sortant Ahmad Jarba, qui a effectué deux mandats de six mois à la tête de la CNS, le maximum autorisé.
Né en 1959 à Damas, il a dirigé des hôpitaux saoudiens, ainsi qu'un groupe de presse à Djeddah et une entreprise de distribution de logiciels, selon la biographie diffusée sur le site de la CNS.
La France, qui lui a adressé ses félicitations, a promis de continuer à apporter son soutien à l'opposition modérée sous la forme d'"une aide civile et militaire non-létale".
"Cette aide vise à permettre à l'opposition modérée de protéger la population des attaques du régime et des terroristes et de fournir des services publics de base dans les zones libérées", a ajouté Romain Nadal, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
(Oliver Holmes; Tangi Salaün pour le service français)
https://fr.news.yahoo.com/lopposition-syrienne-%C3%A9lu-son-nouveau-pr%C3%A9sident-052822087.html
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