Les Vingt-huit de l'UE ont formellement adopté lundi soir le catalogue de sanctions contre la Russie dressé la semaine dernière, mais accepté un délai de quelques jours afin de tester la viabilité du cessez-le-feu ainsi que la bonne volonté du Kremlin.
Le sommet européen du 30 août avait décidé le nouveau tour de vis, dans les jours qui ont suivi la mise en évidence d'incursions de l'armée russe dans l'Est de l'Ukraine. L'arrêt des hostilités entre Ukrainiens et séparatistes prorusses, et le plan de paix discuté entre Petro Porochenko et Vladimir Poutine ont changé la donne. C'est en fonction du succès de cette double avancée que l'UE décidera ou non, «dans les tout prochains jours», de mettre en œuvre les sanctions arrêtées, explique le président du Conseil Herman Van Rompuy. Elle pourrait aussi les revoir «en tout ou partie», ajoute-t-il.
Lundi soir, les Vingt-Huit ont étendu aux compagnies pétrolières d'État comme Rosneft, Transneft et Gazpromneft l'interdiction faite en juillet aux seules banques publiques russes de se financer sur le marché européen des capitaux. La crainte de représailles sur les livraisons de gaz à l'UE cet hiver permet cependant à la maison mère Gazprom d'y échapper. Tout comme les compagnies pétrolières privées, telle Lukoil.
La même distinction s'applique aux services de haute technologie, dont la Russie a besoin pour muscler un secteur énergétique qui lui fournit l'essentiel de ses recettes, qu'il s'agisse d'argent public ou de devises. L'idée est d'interdire aux firmes de services européennes, à l'image de la française Technip, de participer à l'exploration, aux forages et à la distribution de produits pétroliers. (...) Lire la suite sur Figaro.fr
Ukraine: un arrêt effectif des combats stopperait les nouvelles sanctionsFin de la trêve dans l'est de l'Ukraine
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