L'ONU souhaite utiliser davantage de technologie moderne, comme des drones, pour améliorer l'efficacité de ses missions de maintien de la paix et épargner ses Casques bleus. Ceci alors que les effectifs de ces derniers ont atteint un nombre record en 2014 : plus de 116 000.
S'adressant à la presse à l'occasion de la journée internationale des Casques bleus, leur patron Hervé Ladsous a souligné jeudi 29 mai que 106 d'entre eux étaient morts dans l'exercice de leur mission en 2013 et 36 autres depuis le début de l'année.
« Dans certains cas, la technologie rend moins nécessaire de déployer autant d'hommes sur le terrain et améliore les résultats », a-t-il souligné en commentant ces chiffres. Selon lui, « il est clair que nous ne pouvons pas continuer à travailler au XXIe siècle avec des outils datant du XXe siècle ».
En plus de la République démocratique du Congo où ils sont déjà opérationnels, il a préconisé de déployer des drones de surveillance au Mali, en RCA et au Soudan du Sud.
Ces engins peuvent remplacer des observateurs militaires pour surveiller un cessez-le-feu ou avertir un convoi humanitaire d'une attaque imminente, d'autant plus que les pays contributeurs de troupes sont parfois réticents à envoyer leurs soldats dans des situations dangereuses.
>> Lire également : L'ONU lance une enquête sur les frappes de drones
Herve Ladsos a ainsi fait part à ce propos de sa « frustration » de constater que les renforts prévus pour la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss), soit 5 500 hommes, étaient « trop lents » à se déployer.
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